Partenariat Association Un Maillot Pour La Vie
jeudi 29 octobre 2009
lundi 31 août 2009
Voilàààààààà, c'est fini...
Vendredi 28, dernier jour à Ushuaïa. Le réveil est tardif, rien de particulier au programme, si ce n'est confirmer les vols retour, terminer les derniers achats. Une petite balade sur le bord de la baie, dans un froid glacial et humide. Quelques moments de solitudes, de reflexion. On pense, on se remémore tout ce qu'on a vécu en un mois. Le temps passé entre avions, bus et voiture. Le bonheur que tout ces kilomètres ont occasionnés, les sensations et sentiments qu'ils nous ont procuré. Des rires, des larmes de joie... Tout défile dans nos tête. Encore quelques photos pour essayer de se rassurer, mais non : C'est la fin.
Nous voilà à l'aéroport. Surprise : le vol n'est pas affiché. On jette un coup d'oeil au billets. Stupeur : on s'et trompé de date, le vol est pour demain... Sauf qu'on doit etre à midi à Buenos Aires pour l'avion de Madrid.
Sans attendre nous filons en ville tenter de prendre des billets pour le soir. Cinq places, ça risque d'être compliqué, ce qui impliquerait de changer les vols retour en espérant qu'il y ait de la place, de pouvoir retrouver 3 paires de skis perdues dans Buenos Aires, de râter les premiers jours de travail...
C'est bon, ils ont de la place. Sauvés.
Les vols s'effectueront sans encombre et c'est sur le coup des 10 heures que l'avion pose ses roues sur le tarmac parisien.
L'impression est étrange. C'est comme si l'on revenait d'un autre monde. Nous retrouvons les couleurs métissées de la vie parisienne, ses foules aussi. C'est sans doute ça qui me gène le plus. D'étendues immenses où nous étions seuls à des kilomètres, je me retrouve dans des files d'attente, bousculés par des gens, oppressé par le temps qui pendant quatre semaine semblait ne plus exister. La chaleur nous étouffe, nous avons retrouvé l'été, c'était finalement bien l'hiver...
Au final cette aventure reste grandement positive. Parfois mis en difficultés par certains faits (on nous annonçait le pire sur les routes, nous n'avions pas de voiture au départ, les billets d'avions à changer...), nous avons su, certes avec un peu de chance mais ça fait partie du jeu, retomber sur nos pattes à chaque fois, rebondir, et profiter pleinement, comme prévu, de ce superbe pays.
jeudi 27 août 2009
Expedition australe
Nous voilà partis pour trois heure et demie de promenade.
Un peu plus loin, ce sont des loups de mer, mammifères proches de l’otarie, qui ont élu domicile sur une autre île. Ils sont plus d’une centaine à se dorer au soleil, à se chamailler, à jouer dans l’eau, à lutter pour regagner le rivage. Quelle chance nous avons d’assister à un tel spectacle. Preuve, une nouvelle fois s’il en était besoin de l’hospitalité argentine, boissons chaudes et petits gâteaux nous sont servis à bord. Très appréciable par le froid glacial qui sévit sur le pont.
Nous aurons l’occasion d’aller nous dégourdir les jambes sur une autre île où l’on nous présentera un peu la flore locale, même si elle se fait rare en hiver.
Le retour au port se fera tranquillement, dans la bonne humeur, accompagné par une musique et un digestif locaux… Vraiment cool ces argentins !!! Une fois arrivés, nous avalerons un sandwich avant de prendre la direction du glacier Martial. Malheureusement il est un peu tard et nous ne pourront aller jusqu’à ce dernier. Nous en serons quitte pour rejoindre la ville tranquillement à pied, avant de flâner un peu dans ses rues, les plus australes de la planète.
Transfert en Terre de Feu
Day Off
Trekking andin
Peu de temps après, alors que nous nous trouvons encore à plus de cent kilomètres, se dressent sur la ligne de crêtes le Cerro Torre et le Fitz Roy, nos objectifs avoués de la journée. Comme seuls, ils s’élèvent au milieu du massif montagneux, éclairés par un soleil de plus en plus présent. Au fil de la route, les paysages deviennent merveilleux, presque idylliques. Traversant la pampa, rectiligne au possible, la route semble se terminer au pied de ses monstres granitiques de 3100 et 3400m de hauteur. Nous prenons le temps d’observer la faune.
Nous voilà donc partis, sacs et pique nique sur le dos pour ce qui devrait être un bon petit trekking. Le soleil est radieux. Dès les premiers pas, nous rencontrons la neige. Tous chaussés pour, elle ne nous cause pas de difficultés notables…au pire nous mettrons un peu plus de temps. Le chemin serpente dans un petit bois, la pente est un peu raide au départ puis décline peu à peu. La vue sur la vallée est sublime. Le sentier contourne un massif rocheux, traverse une forêt à nouveau puis débouche dans une clairière.
mardi 25 août 2009
Parc national Los Glaciares