Partenariat Association Un Maillot Pour La Vie

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lundi 31 août 2009

Voilàààààààà, c'est fini...

Vendredi 28 et Samedi 29 et Dimanche 30 Âoût

Vendredi 28, dernier jour à Ushuaïa. Le réveil est tardif, rien de particulier au programme, si ce n'est confirmer les vols retour, terminer les derniers achats. Une petite balade sur le bord de la baie, dans un froid glacial et humide. Quelques moments de solitudes, de reflexion. On pense, on se remémore tout ce qu'on a vécu en un mois. Le temps passé entre avions, bus et voiture. Le bonheur que tout ces kilomètres ont occasionnés, les sensations et sentiments qu'ils nous ont procuré. Des rires, des larmes de joie... Tout défile dans nos tête. Encore quelques photos pour essayer de se rassurer, mais non : C'est la fin.



Nous rentrons tranquillement à l'auberge, prenons notre dernier repas et attendons l'heure du départ, dans le calme. Fatigués sans doute, démoralisés surement.
Nous voilà à l'aéroport. Surprise : le vol n'est pas affiché. On jette un coup d'oeil au billets. Stupeur : on s'et trompé de date, le vol est pour demain... Sauf qu'on doit etre à midi à Buenos Aires pour l'avion de Madrid.
Sans attendre nous filons en ville tenter de prendre des billets pour le soir. Cinq places, ça risque d'être compliqué, ce qui impliquerait de changer les vols retour en espérant qu'il y ait de la place, de pouvoir retrouver 3 paires de skis perdues dans Buenos Aires, de râter les premiers jours de travail...
C'est bon, ils ont de la place. Sauvés.


Nous embarquons sur le coup des 21 heures. 3 heuresde vol nous déposent à Buenos Aires, il fait plus de 20°, ç fait drôle.La nuit sera courte pour certains, inexistante pour d'autres. Le temps de récupérer les skis à la gare routière et nous voilà de nouveau dans une salle d'embarquement, cette fois ci la destination fait moins rêver : Paris.
Les vols s'effectueront sans encombre et c'est sur le coup des 10 heures que l'avion pose ses roues sur le tarmac parisien.
Un mois jour pour jour après notre départ nous sommes de retour.

L'impression est étrange. C'est comme si l'on revenait d'un autre monde. Nous retrouvons les couleurs métissées de la vie parisienne, ses foules aussi. C'est sans doute ça qui me gène le plus. D'étendues immenses où nous étions seuls à des kilomètres, je me retrouve dans des files d'attente, bousculés par des gens, oppressé par le temps qui pendant quatre semaine semblait ne plus exister. La chaleur nous étouffe, nous avons retrouvé l'été, c'était finalement bien l'hiver...
Une page se tourne. Une aventure se termine. Un an de préparation, de rêve d'immagination. Au bout du compte: d'énormes satisfactions. Des désillusions, des remises en questions aussi. Qu'importe c'est la vie...

Au final cette aventure reste grandement positive. Parfois mis en difficultés par certains faits (on nous annonçait le pire sur les routes, nous n'avions pas de voiture au départ, les billets d'avions à changer...), nous avons su, certes avec un peu de chance mais ça fait partie du jeu, retomber sur nos pattes à chaque fois, rebondir, et profiter pleinement, comme prévu, de ce superbe pays.
Don't cry for me Argentina chante Madonna. C'est plutôt nous qui avons envie de pleurer pour elle. Tu vas nous manquer.

jeudi 27 août 2009

Expedition australe

Jeudi 27 Août

Ce matin, nous avons projeté de visiter le canal de Beagle en bateau. Cette voie maritime longe les côtes sud de l’Isla Grande. Parsemé de petites îles, il offre une vue impériale sur Ushuaïa et la chaîne montagneuse qui la domine. Comme à notre habitude, le temps est bouché ce matin… mais le temps d’embarquer et de sortir du port, déjà le soleil pointe son nez. Encore de la chance pour nous, on ne va pas s’en plaindre.





Nous voilà partis pour trois heure et demie de promenade.







Lotis dans une embarcation de moindre taille, nous approcherons le phare des Eclaireurs situé au bout de la baie d’Ushuaïa.










Le capitaine nous emmènera ensuite tout près d’un île remplie de cormorans. Ces volatiles, d’un plumage noir et blanc, tapissent littéralement la surface de l’îlot, et font sans cesse des va et vient vers l’Océan. Ils en reviennent chacun avec des algues pour construire leur nid. Se laissant transporter par le vent, ils semblent maîtriser les courants d’air à la perfection. Un joli ballet animal encore une fois.






Un peu plus loin, ce sont des loups de mer, mammifères proches de l’otarie, qui ont élu domicile sur une autre île. Ils sont plus d’une centaine à se dorer au soleil, à se chamailler, à jouer dans l’eau, à lutter pour regagner le rivage. Quelle chance nous avons d’assister à un tel spectacle. Preuve, une nouvelle fois s’il en était besoin de l’hospitalité argentine, boissons chaudes et petits gâteaux nous sont servis à bord. Très appréciable par le froid glacial qui sévit sur le pont.



















Nous aurons l’occasion d’aller nous dégourdir les jambes sur une autre île où l’on nous présentera un peu la flore locale, même si elle se fait rare en hiver.



Le retour au port se fera tranquillement, dans la bonne humeur, accompagné par une musique et un digestif locaux… Vraiment cool ces argentins !!! Une fois arrivés, nous avalerons un sandwich avant de prendre la direction du glacier Martial. Malheureusement il est un peu tard et nous ne pourront aller jusqu’à ce dernier. Nous en serons quitte pour rejoindre la ville tranquillement à pied, avant de flâner un peu dans ses rues, les plus australes de la planète.

Transfert en Terre de Feu

Mercredi 26 Août

Nous devons rendre la voiture à quatorze heure puis prendre l’avion pour Ushuaïa. Grasse matinée pour tout le monde. Chacun fait son sac et s’organise pour ne pas exploser le quota autorisé à l’aéroport. Un dernier repas, et nous filons rendre notre cher 4x4 qui nous aura mener dans les plus beaux endroits du pays et fait parcourir tout de même 4000 kilomètres. Pas mal en 8 jours !!!




C’est sans doute le prix à payer pour mériter tout ce que nous avons vu, mais vraiment c’est sans regrets !!! A l’aéroport, l’avion est annoncé avec une heure de retard. Après avoir passé l’après midi à attendre, nous quittons El Calafate au crépuscule pour rejoindre la ville la plus australe du monde : Ushuaïa. Après une petite heure de vol nous atterrissons en Terre de Feu, dernière escale de notre périple.

Day Off

Mardi 25 Août
Aujourd’hui, Laure Eric et Claire avaient prévu de faire du cheval, afin de profiter des immenses étendues qu’offre cette belle Argentine. Malheureusement, le programme proposé ne semble pas très alléchant. Nos trois gauchos préfèrent renoncer au risque d’être déçu. Du coup, la journée sera consacrée au repos, à la détente… Emplettes, coup de fil à la famille, courrier, footing pour certains, balades autour du lac pour d’autres, chacun vivra la journée à son rythme et à son envie. Ca fait du bien aussi de souffler et de profiter de cette jolie petite ville d’El Calafate. Le soir un restaurant nous propose une parilla (grillades) à volonté. Impossible de refuser. Nous nous lançons, et c’est la panse bouffie que tout le monde ira se coucher.

Trekking andin

Lundi 24 août 09


Ce matin, encore une fois, réveil matinal. Nous voilà partis pour El Chalten. Capitale nationale du trekking et de l’andinisme. La météo annonce de la pluie, tant pis, on se lance quand même, avec un peu de chance on aura de la neige là bas, ça pourrait rendre la journée agréable. 200 kilomètres nous séparent de notre destination, et déjà, après un quart du trajet, le ciel se dégage. Les nuages laissent apparaître une lumière orangée qui illumine la ligne d’horizon. Au loin, on aperçoit même des soupçons de ciel bleu. Cool.


Peu de temps après, alors que nous nous trouvons encore à plus de cent kilomètres, se dressent sur la ligne de crêtes le Cerro Torre et le Fitz Roy, nos objectifs avoués de la journée. Comme seuls, ils s’élèvent au milieu du massif montagneux, éclairés par un soleil de plus en plus présent. Au fil de la route, les paysages deviennent merveilleux, presque idylliques. Traversant la pampa, rectiligne au possible, la route semble se terminer au pied de ses monstres granitiques de 3100 et 3400m de hauteur. Nous prenons le temps d’observer la faune.


Les guanacos, cormorans et moutons sont dans leur élément, rien ne semble les perturber. Après deux heures de route, nous voilà à El Chalten, toute petite ville nichée dans une vallée sublime, bordée de près par le lac Viedma, de nombreux glaciers, et surplombée par des sommets impressionnants. Un arrêt au bureau des guides nous permettra de nous décider pour la balade de la journée : ce sera le lac Capri, à une heure trente de marche. De là bas nous devrions pouvoir observer le Fitz Roy de plus près.


Nous voilà donc partis, sacs et pique nique sur le dos pour ce qui devrait être un bon petit trekking. Le soleil est radieux. Dès les premiers pas, nous rencontrons la neige. Tous chaussés pour, elle ne nous cause pas de difficultés notables…au pire nous mettrons un peu plus de temps. Le chemin serpente dans un petit bois, la pente est un peu raide au départ puis décline peu à peu. La vue sur la vallée est sublime. Le sentier contourne un massif rocheux, traverse une forêt à nouveau puis débouche dans une clairière.


Et là, nous en prenons plein les yeux. Droit devant nous, se dressent d’immenses colonnes granitiques : le Fitz Roy et ses nombreux autres sommets avoisinants. Nous avons l’impression de pouvoir les toucher… Pourtant, ils sont au moins à dix kilomètres de nous !!!














La verticalité des faces impressionne. A l’œil nu, difficile d’imaginer quelqu’un grimper là dedans… d’ailleurs le Cerro Torre n’a toujours pas été conquis par l’Homme.

Des glaciers d’étirent ici et là au pied de ce massif indescriptible. Des chutes de séracs se font entendre. Un silence pesant nous rappelle que nous sommes perdus au milieu des Andes, à 200 kilomètres de la ville la plus proche hormis El Chalten. Le casse croûte aura lieu au bord du lac Capri qui a revêtu son habit hivernal tout de blanc immaculé. Nous reprendrons ensuite notre route pour terminer la boucle nous menant au mirador.

Nous terminerons enfin la balade, sous un soleil qui tombe peu à peu, par le même chemin qu’à l’aller. Un petit coucou à un jolie cascade avent de reprendre la route et nous voilà repartis pour El Calafate. Au soleil couchant, la route nous laisse admirer de merveilleux paysages de lacs et de montagnes…Superbe

mardi 25 août 2009

Parc national Los Glaciares

Dimanche 23 Août

Après la longue journée de route d’hier, pas question de se lever tôt pour avaler des kilomètres aujourd’hui. Au programme donc, la balade en bateau devant le glacier Perito Moreno. Aux alentours de midi, nous voilà sur le lieu d’embarquement. Le prochain départ est pour 14H15. Du coup, ceci nous laissera le temps d’aller jusqu’à la petite péninsule donnant sur le glacier.


La route longe une immense étendue d’eau, que l’on prend pour le lago Argentino, mais qui en fait n’en est qu’un petit bras. Des icebergs flottent ici et là. Déjà, nous apercevons ce fameux glacier dont on parle depuis si longtemps. Quelques virages plus tard, le temps de garer le 4x4, nous nous retrouvons face à ce géant.




Cinq kilomètres de large, quatorze de long, soixante cinq mètres de hauteur en façade. Impressionnant. Le tout se jetant dans le lac de manière abrupte. Ses arrêtes sont saillantes. Chaque face de sérac ou de crevasse a une couleur différente selon son orientation, la lumière, son ancienneté, sa densité…Un véritable nuancier de bleus. De temps à autres, des bruits sourds nous parviennent de ses entrailles. Sans doute des chutes de séracs, peut être tout proche, ou à des kilomètres. Impossible de pénétrer dans l’intimité de ce labyrinthe de glace.



































Impossible de pénétrer dans l’intimité de ce labyrinthe de glace. Face à ce spectacle, nous nous sentons minuscules. Minuscules en taille et en poids, face à ce monstre glaciaire dont les masses sont indéfinissables à l’échelle humaine. Minuscules également en âge : cette glace qui se trouve devant nous, n’était qu’un flocon de neige il y a plusieurs dizaines voire centaines d’années. C’est dire si le poids des ans a travailler, marteler, déplacer ces masses d’eau solidifiées, qui pourtant semblent si jeunes tant leur aspect est luisant, étincelant, translucide même parfois…


Bref, un véritable spectacle devant lequel on ne peut rester qu’ébahit. Les belvédères se succédant nous en rapprochent pet à peu pour observer les moindres détails de cette merveille. Déjà il faut repartir pour embarquer pour la promenade lacustre.
Cette fois ci, nous devrions pouvoir approcher d’encore plus près le glacier. Après quelques minutes, nous voilà au milieu des icebergs. Certains font figure de glaçon dans l’immensité turquoise du lac, d’autres sont aussi gros que le bateau. C’est à se demander depuis combien de temps ces masses d’eau glacée déambulent sur le lac.



Puis nous y voilà, enfin, au pied du glacier, enfin presque. Car malgré l’impression de proximité qui nous gagne, nous n’en sommes qu’à 300 mètres. Mais ces parois sont telles qu’on à l’impression de pouvoir toucher la glace. Sur les rivages, des piétons nous remémorent l’échelle de ce qui se dresse devant nous. On les distingue à peine. Le bateau nous balade sur plusieurs centaines de mètres devant le glacier, quand soudain, un énorme bloc se détache et vient s’écraser à la surface de l’eau. Les éclaboussures sont énormes, même de loin, le bruit impressionnant. Le cycle de l’eau suit son court. Cette glace de plusieurs décennies va peu à peu fondre dans le lac pour redevenir gouttes d’eau.
Le soleil joue à cache cache avec les nuages et nous montre différents visages du Perito Moreno. Que dire devant un tel spectacle ? Après une heure de contemplation, nous regagnerons le rivage avec de nouvelles images, gravées à jamais dans nos mémoires.
 

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