Vendredi 28 et Samedi 29 et Dimanche 30 Âoût
Vendredi 28, dernier jour à Ushuaïa. Le réveil est tardif, rien de particulier au programme, si ce n'est confirmer les vols retour, terminer les derniers achats. Une petite balade sur le bord de la baie, dans un froid glacial et humide. Quelques moments de solitudes, de reflexion. On pense, on se remémore tout ce qu'on a vécu en un mois. Le temps passé entre avions, bus et voiture. Le bonheur que tout ces kilomètres ont occasionnés, les sensations et sentiments qu'ils nous ont procuré. Des rires, des larmes de joie... Tout défile dans nos tête. Encore quelques photos pour essayer de se rassurer, mais non : C'est la fin.
Vendredi 28, dernier jour à Ushuaïa. Le réveil est tardif, rien de particulier au programme, si ce n'est confirmer les vols retour, terminer les derniers achats. Une petite balade sur le bord de la baie, dans un froid glacial et humide. Quelques moments de solitudes, de reflexion. On pense, on se remémore tout ce qu'on a vécu en un mois. Le temps passé entre avions, bus et voiture. Le bonheur que tout ces kilomètres ont occasionnés, les sensations et sentiments qu'ils nous ont procuré. Des rires, des larmes de joie... Tout défile dans nos tête. Encore quelques photos pour essayer de se rassurer, mais non : C'est la fin.
Nous rentrons tranquillement à l'auberge, prenons notre dernier repas et attendons l'heure du départ, dans le calme. Fatigués sans doute, démoralisés surement.
Nous voilà à l'aéroport. Surprise : le vol n'est pas affiché. On jette un coup d'oeil au billets. Stupeur : on s'et trompé de date, le vol est pour demain... Sauf qu'on doit etre à midi à Buenos Aires pour l'avion de Madrid.
Sans attendre nous filons en ville tenter de prendre des billets pour le soir. Cinq places, ça risque d'être compliqué, ce qui impliquerait de changer les vols retour en espérant qu'il y ait de la place, de pouvoir retrouver 3 paires de skis perdues dans Buenos Aires, de râter les premiers jours de travail...
C'est bon, ils ont de la place. Sauvés.
Nous voilà à l'aéroport. Surprise : le vol n'est pas affiché. On jette un coup d'oeil au billets. Stupeur : on s'et trompé de date, le vol est pour demain... Sauf qu'on doit etre à midi à Buenos Aires pour l'avion de Madrid.
Sans attendre nous filons en ville tenter de prendre des billets pour le soir. Cinq places, ça risque d'être compliqué, ce qui impliquerait de changer les vols retour en espérant qu'il y ait de la place, de pouvoir retrouver 3 paires de skis perdues dans Buenos Aires, de râter les premiers jours de travail...
C'est bon, ils ont de la place. Sauvés.
Nous embarquons sur le coup des 21 heures. 3 heuresde vol nous déposent à Buenos Aires, il fait plus de 20°, ç fait drôle.La nuit sera courte pour certains, inexistante pour d'autres. Le temps de récupérer les skis à la gare routière et nous voilà de nouveau dans une salle d'embarquement, cette fois ci la destination fait moins rêver : Paris.
Les vols s'effectueront sans encombre et c'est sur le coup des 10 heures que l'avion pose ses roues sur le tarmac parisien.
Les vols s'effectueront sans encombre et c'est sur le coup des 10 heures que l'avion pose ses roues sur le tarmac parisien.
Un mois jour pour jour après notre départ nous sommes de retour.
L'impression est étrange. C'est comme si l'on revenait d'un autre monde. Nous retrouvons les couleurs métissées de la vie parisienne, ses foules aussi. C'est sans doute ça qui me gène le plus. D'étendues immenses où nous étions seuls à des kilomètres, je me retrouve dans des files d'attente, bousculés par des gens, oppressé par le temps qui pendant quatre semaine semblait ne plus exister. La chaleur nous étouffe, nous avons retrouvé l'été, c'était finalement bien l'hiver...
Une page se tourne. Une aventure se termine. Un an de préparation, de rêve d'immagination. Au bout du compte: d'énormes satisfactions. Des désillusions, des remises en questions aussi. Qu'importe c'est la vie...
Au final cette aventure reste grandement positive. Parfois mis en difficultés par certains faits (on nous annonçait le pire sur les routes, nous n'avions pas de voiture au départ, les billets d'avions à changer...), nous avons su, certes avec un peu de chance mais ça fait partie du jeu, retomber sur nos pattes à chaque fois, rebondir, et profiter pleinement, comme prévu, de ce superbe pays.
Don't cry for me Argentina chante Madonna. C'est plutôt nous qui avons envie de pleurer pour elle. Tu vas nous manquer.
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