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mardi 25 août 2009

Parc national Los Glaciares

Dimanche 23 Août

Après la longue journée de route d’hier, pas question de se lever tôt pour avaler des kilomètres aujourd’hui. Au programme donc, la balade en bateau devant le glacier Perito Moreno. Aux alentours de midi, nous voilà sur le lieu d’embarquement. Le prochain départ est pour 14H15. Du coup, ceci nous laissera le temps d’aller jusqu’à la petite péninsule donnant sur le glacier.


La route longe une immense étendue d’eau, que l’on prend pour le lago Argentino, mais qui en fait n’en est qu’un petit bras. Des icebergs flottent ici et là. Déjà, nous apercevons ce fameux glacier dont on parle depuis si longtemps. Quelques virages plus tard, le temps de garer le 4x4, nous nous retrouvons face à ce géant.




Cinq kilomètres de large, quatorze de long, soixante cinq mètres de hauteur en façade. Impressionnant. Le tout se jetant dans le lac de manière abrupte. Ses arrêtes sont saillantes. Chaque face de sérac ou de crevasse a une couleur différente selon son orientation, la lumière, son ancienneté, sa densité…Un véritable nuancier de bleus. De temps à autres, des bruits sourds nous parviennent de ses entrailles. Sans doute des chutes de séracs, peut être tout proche, ou à des kilomètres. Impossible de pénétrer dans l’intimité de ce labyrinthe de glace.



































Impossible de pénétrer dans l’intimité de ce labyrinthe de glace. Face à ce spectacle, nous nous sentons minuscules. Minuscules en taille et en poids, face à ce monstre glaciaire dont les masses sont indéfinissables à l’échelle humaine. Minuscules également en âge : cette glace qui se trouve devant nous, n’était qu’un flocon de neige il y a plusieurs dizaines voire centaines d’années. C’est dire si le poids des ans a travailler, marteler, déplacer ces masses d’eau solidifiées, qui pourtant semblent si jeunes tant leur aspect est luisant, étincelant, translucide même parfois…


Bref, un véritable spectacle devant lequel on ne peut rester qu’ébahit. Les belvédères se succédant nous en rapprochent pet à peu pour observer les moindres détails de cette merveille. Déjà il faut repartir pour embarquer pour la promenade lacustre.
Cette fois ci, nous devrions pouvoir approcher d’encore plus près le glacier. Après quelques minutes, nous voilà au milieu des icebergs. Certains font figure de glaçon dans l’immensité turquoise du lac, d’autres sont aussi gros que le bateau. C’est à se demander depuis combien de temps ces masses d’eau glacée déambulent sur le lac.



Puis nous y voilà, enfin, au pied du glacier, enfin presque. Car malgré l’impression de proximité qui nous gagne, nous n’en sommes qu’à 300 mètres. Mais ces parois sont telles qu’on à l’impression de pouvoir toucher la glace. Sur les rivages, des piétons nous remémorent l’échelle de ce qui se dresse devant nous. On les distingue à peine. Le bateau nous balade sur plusieurs centaines de mètres devant le glacier, quand soudain, un énorme bloc se détache et vient s’écraser à la surface de l’eau. Les éclaboussures sont énormes, même de loin, le bruit impressionnant. Le cycle de l’eau suit son court. Cette glace de plusieurs décennies va peu à peu fondre dans le lac pour redevenir gouttes d’eau.
Le soleil joue à cache cache avec les nuages et nous montre différents visages du Perito Moreno. Que dire devant un tel spectacle ? Après une heure de contemplation, nous regagnerons le rivage avec de nouvelles images, gravées à jamais dans nos mémoires.

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